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Ce que vous devez savoir.

L'ARTICLE DU MOIS LE PLUS CONSULTE:Numéro de série des véhicules - V I N , N I V:ce que vous devez savoir. V.I.N, N.I.V, N° de série du véhiculeDernier contrôle à faire, vérifier que le numéro inscrit sur la carte grise dans la zone « numéro dans la série du type » correspond bien à celui figurant sur la voiture. Ce numéro dans la série du type est parfois appelé numéro de série ou numéro de châssis mais son appellation officielle est Numéro d’Identification du Véhicule (N.I.V ou Vehicle Identification Number, V.I.N, en anglais). Une directive européenne N° 76-114/CEE du 18 décembre 1975 a normalisé la structure de ce N.I.V pour tous les véhicules particuliers fabriqués ou importés en Europe. Dans la pratique, c’est environ à partir des millésimes 1982 que les voitures ont été dotées de ce numéro normalisé. Cette normalisation prévoit, entre autres, que le N.I.V doit avoir une longueur de 17 caractères et peut être divisé en 3 sections : Les 3 premiers caractères sont réservés à l’Identification Mondiale du Constructeur (W.M.I, World Manufacturer Identification, en anglais). Suivant cette codification, chaque constructeur est identifié mondialement avec parfois des variations suivant le pays où se trouve l’usine de fabrication. A titre d’exemple la codification de Renault est VF1, celle de Peugeot VF3 et celle de Citroën VF7. * Les 6 caractères suivants sont consacrés à la Section de Description du Véhicule (V.D.S, Vehicle Description Section en anglais) où l’on va trouver une codification du type élaborée par le constructeur. P.S.A et Renault utilisent dans cette zone ce que l’on appelait autrefois le type mines. * Enfin, les 8 derniers caractères constituent la Section d’Identification du Véhicule (V.I.S, Vehicle Identification Section en anglais). Il s’agit d’un numéro séquentiel attribué au véhicule et ce dans le type et pour le constructeur concerné.Emplacement du V.I.N Afin de vérifier la concordance entre ce numéro se trouvant sur la carte grise et celui figurant sur la voiture*, il faut savoir que ce numéro peut être trouvé à 2 ou 3 endroits du véhicule suivant les cas : sur le châssis du véhicule sur la plaque constructeur visible derrière le pare brise . Cette dernière option n’est pas obligatoire mais de plus en plus les constructeurs français en équipent leurs modèles les plus récents. * Pour connaître l’endroit où se trouve ce numéro reportez-vous au manuel d’utilisation du véhicule ou adressez-vous à un concessionnaire de la marque. Le N.I.V se trouvant sur le châssis doit être frappé à l’aide de poinçons ou gravé sur une pièce essentielle de la voiture (en général faisant partie de la caisse ou du châssis) de manière à ce qu’il ne puisse s’effacer accidentellement ou s’altérer. Il doit être placé de manière visible sans qu’un démontage ne soit nécessaire. Pour ce qui est de sa localisation, il doit impérativement se situer dans la partie droite du véhicule et l’expérience montre que dans 80 à 85% des cas ce N.I.V se trouve : dans la partie droite ou centrale du compartiment moteur aux environs immédiats du siège passager avant droit La plaque constructeur sur laquelle figure également le N.I.V est soit une plaque aluminium de couleur argentée ou noire, soit une étiquette adhésive qui peut être noire, blanche ou translucide. Cette plaque constructeur se trouve en général : -dans le compartiment moteur -sur le pied de porte avant droit -dans le coffre Enfin, le N.I.V optionnel qui peut se trouver derrière le pare-brise est visible à travers une petite fenêtre en bas à gauche et donc coté conducteur.(source www.plroblemauto.com) NB:l'entreprise qui produit des véhicules en Algérie,en l'occurence la SNVI,n'applique pas encore cette norme internationale.

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 18:34


La Commission européenne a présenté sa proposition de règlement relatif à la réception des véhicules de catégorie L, qui regroupe motocycles, tricycles et quadricycles motorisés. Ce texte prévoit notamment l’obligation d’équiper les motos d’un système de freinage ABS et fixe des normes d’émissions de polluants, qui entreront en vigueur dès 2014.


Lire le projet de règlement relatif à la réception des véhicules de catégorie L

En 2008, le parc de véhicules de la catégorie L regroupant deux-roues, tricycles et quadricycles motorisés, s’établissait à environ 30 millions de véhicules. Malgré leur faible proportion dans le parc européen global, ces véhicules représentent aujourd’hui une part importante des émissions de polluants et des accidents de la route.
En termes d’émissions d’abord, ces véhicules représentent à eux seuls 38% des émissions globales d’hydrocarbures (HC) et 20% des émissions de monoxyde de carbone (CO). Or, selon les estimations de la Commission européenne, compte tenu de la hausse des ventes de ces véhicules et des efforts faits pour réduire les émissions des autres types de véhicules (VP, VUL et PL) ces taux pourraient augmenter respectivement à 62% et 36% du total si rien n’est fait pour les limiter.
En termes de sécurité routière ensuite, les statistiques européennes montrent que le taux de mortalité par million de kilomètres parcourus est en moyenne 18 fois supérieur à celui enregistré pour les voitures particulières.
Aussi, pour améliorer la propreté de ces véhicules et réduire le nombre d’accidents les impliquant, la Commission européenne propose de conditionner à partir de 2013 la réception des nouveaux véhicules au respect de nouvelles normes sécuritaires et environnementales.

ABS et allumage automatique des phares
En matière de sécurité d’abord, la Commission propose de rendre obligatoire à partir de 2017 "les systèmes de freinage avancés". Ainsi, les constructeurs pourront au choix équiper les motos de 125 cm3 ou moins (sauf les moins de 50 cm3) d’un système de freinage ABS ou d’un système combiné (les freins agissant sur les deux roues par une seule commande). Les motos de plus de 125 cm3 devront, elles, être obligatoirement équipées de l’ABS.
Opposée à cette proposition, la Fédération européennes des associations des motards, FEMA, souligne que moins de 2% des accidents sont causés par l’état dégradé d’une moto. Le surcoût que représentera l’ABS pour le consommateur à l’achat et en entretien ne sera donc pas proportionnel à l’amélioration de la sécurité routière qu’il permettra d’obtenir.
En effet, l’industrie, pour qui le coût d’installation de série de ces équipements est estimé à 3,4 milliards d’euros lissés sur 10 ans, pourrait répercuter son investissement sur les prix. Mais d’après la Commission, cela devrait permettre d’éviter 5 330 accidents sur 10 ans et de réduire de plus de 7 milliards d’euros les dépenses liées aux accidents.
Parmi les autres mesures, figure également l’obligation dès 2013 d’installer sur tous les véhicules de la catégorie L un système d’allumage automatique de l’éclairage (à l’allumage du moteur) de façon à améliorer la visibilité des conducteurs dans la journée.

Système OBD, normes Euro et étiquetage
En matière d’environnement, la Commission a souhaité calquer sur la catégorie L tout ce qui est d’ores et déjà mis en place pour les véhicules particuliers.
Ainsi, à compter de 2017, tous les véhicules de la catégorie L devront être équipés d’un système de diagnostic embarqué OBD (hors deux roues motorisés légers et cyclomoteurs trois roues de moins de 50 cm3) pour réduire l’impact sur l’environnement des dysfonctionnements des systèmes de gestion moteur . Cette obligation vise également à faciliter les opérations de contrôle technique et l’accès aux informations techniques pour les réparateurs indépendants, note la Commission.
Mais la grande innovation est l’instauration de limites d’émissions de polluants, sous les normes Euro. Tous les véhicules de la catégorie L seront soumis à ces normes avec des limites différentes selon les véhicules. La première norme Euro 3 entrera en vigueur en 2014, Euro 4 en 2017 et Euro 5 en 2020. A cette date, la norme Euro 5 devrait permettre de réduire de 16% les émissions de CO (par rapport à 2009), de 15% les émissions de HC, de 37% les émissions de particules fines et de 27% celles des très néfastes Nox (dioxyde et monoxyde d’azote).
Selon la Commission, le respect de ces normes demandera un effort financier de la part des constructeurs de l’ordre de 7,6 millions d’euros entre 2009 et 2020.
L’exécutif européen n’a en revanche pas fixé de limites d’émissions de CO2 pour ces véhicules. Elle demande néanmoins la mise en place d’un système d’étiquetage comme sur les voitures et bientôt sur les pneus indiquant aux consommateurs le niveau d’émissions de CO2 et de consommation de carburant.

Fin de la limitation à 100 chevaux
Aure nouveauté, la Commission souhaite mettre fin à la possibilité pour les Etats membres de limiter la puissance des motos à 100 ch, comme c’est le cas en France. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la Commission souligne en effet que la levée de cette interdiction n’aura pas d’impact sur la sécurité en générale. Elle aura en revanche pour effet de lever cette barrière à l’entrée sur certains marchés (la France surtout) et d’alléger les charges pour les constructeurs. C’est donc un petit "cadeau" fait aux constructeurs en échange des nombreux coûts qu’ils devront supporter pour satisfaire la nouvelle réglementation.
Emilie Binois

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 14:28

Si 14 pays européens ont mis en place des aides financières pour les acheteurs de véhicules électriques, les dispositifs sont très disparates. Rien à voir entre l’aide massive du Danemark et celle très modeste de l’Allemagne. La Belgique ou l'Irlande font plus que la France. L’édition 2010 du "Tax Guide" de l’ACEA montre que 14 pays européens ont mis en place des allègements fiscaux pour les véhicules électriques (hors hybrides). Quatre systèmes différents de soutiens sont utilisés : exemption de la taxe d'enregistrement (Autriche, Danemark, Portugal, Roumanie, Grèce, Irlande), exemption de la taxe annuelle de circulation (Allemagne, République tchèque, Suède, Royaume-Uni), prime (Chypre, Espagne, France, Irlande, Royaume-Uni) ou réduction d’impôt sur le revenu (Belgique). Outres ces différences de systèmes, les montants proposés ne sont pas tous à la hauteur de l’enjeu compte tenu du surcoût du véhicule électrique au lancement et ne témoignent pas tous d’une réelle volonté de pousser cette technologie. L’Allemagne par exemple qui a récemment réformé le calcul de sa taxe annuelle (en fonction de la cylindrée et des émissions de CO2 depuis le 1er juillet 2009) en accorde l'exemption pendant 5 ans aux véhicules électriques. Pour une Golf 1.6 TDI Blue Motion 114g, le coût de cette taxe annuelle est de 380 euros (9,5 euros par 100 cc, et 2 euros par g de CO2), soit une économie sur les 5 ans de 1 900 euros. Une somme bien insuffisante au regard du surcoût du véhicule électrique au lancement. En Grèce, les véhicules électriques sont exemptés de la taxe d’immatriculation qui dépend de la cylindrée (selon 6 tranches allant de moins de 900cc à plus de 2000 cc) et représente 5% (moins de 900cc) à 50% du prix de vente (HT) du véhicule. Pour un véhicule de la catégorie 900cc à 1400cc au prix HT de 15 000 euros, cette taxe représente 1 800 euros, soit une aide modeste. Les montants sont modestes également à Chypre (700 euros), en République tchèque, au Portugal, en Roumanie, en Suède. A noter que les Pays-Bas subventionnent fortement les véhicules hybrides avec un bonus qui peut aller jusqu’à 3 200 euros pour les véhicules de label B et 6 400 euros pour le label A, mais que cette aide s'arrête le 1er juillet 2010. Soutien important en Belgique et en Irlande Six Etats européens en revanche ont mis en place des aides de nature à développer un réel marché du véhicule électrique si l’infrastructure et l’offre suivent : Espagne, France, Irlande, Royaume-Uni, Belgique et Danemark. Avec une prime de 5 000 euros (plafonnée à 20% du prix du véhicule) la France n’est pas l’un des pays les mieux disant, peut-être aussi parce que l’absence de taxe annuelle (depuis la suppression de la vignette) ne permet pas cette marge de manœuvre. La Royaume-Uni cumule l’exemption de la taxe annuelle de circulation (accordée à tous les véhicules à moins de 100g, elle se divise en 12 catégories de 35 £ pour la tranche 111/120g à 405 £ au-delà de 255g) avec un rabais de 25% sur le prix du véhicule plafonné à 5 000 £ (soit 5 737,60 euros). Pour ce rabais qui sera également accordé aux hybrides plug-in, le gouvernement britannique a programmé 230 millions d’euros, ce qui représente 46 000 véhicules (si tous bénéficient de l’intégralité des 5 000 £). En Espagne, neuf régions (Aragon, Asturies, Iles Baléares, Madrid, Navarre, Valence, Castille-La Manche, Murcie, Castille-et-Léon) accordent une aide de 6 000 euros, tandis que l’Andalousie subventionne jusqu’à 70% de l’investissement ! En Belgique, l’aide à l’achat s’applique sous forme de réduction d’impôt sur le revenu et représente 30% du prix du prix du véhicule plafonné à 9 000 euros. Une aide qui permet de ramener à 21 000 euros, le coût d’achat d’un véhicule électrique de 30 000 euros (l’équivalent du prix de vente de la Nissan Leaf au Japon où elle est actuellement commercialisée). L’Irlande depuis son annonce du 12 avril dernier figure également parmi les pays où l’aide est la plus importante. Désormais, le véhicule électrique bénéficie du cumul d’une prime de 5000 euros et de l’exonération de la taxe à l’immatriculation. Cette dernière varie en fonction des émissions de CO2 (selon 7 tranches) allant de 14% du prix du véhicule (pour les moins de 120g) à 36% (plus de 226g). Une aide globale qui est donc d’au moins 7 000 à 8000 euros, si on retient la taille d’une Clio (avec un prix autour de 16 000 euros) et un taux de 14% (moins de 120 g). Soutien massif au Danemark Le pays européen ou le soutien au véhicule électrique est le plus important est sans conteste le Danemark où l’exonération de la taxe à l’immatriculation accordée au véhicule électrique représente des montants considérables. La taxe à l’immatriculation est calculée sur le prix TTC (TVA à 25%) et même si certains équipements comme les airbags, l’ABS, l’ESP ou les 5 étoiles euroNCAP permettent une réduction de la base taxable, elle double voire triple le prix d’achat. En effet, elle représente 105% du prix du véhicule jusqu’à 79 000 DKK (soit 10 615 euros), tandis que la fraction du prix au-delà de 79 000 DKK est taxée à 180%. Une exonération de cette taxe revient au minimum à diviser le coût du véhicule par plus de deux. Ce qui dans tous les cas devrait permettre au véhicule électrique d’être moins cher qu’un véhicule thermique. On comprend que Renault et Better Place en ait fait un de leurs marchés prioritaire. Renault y commercialisera la Fluence ZE dès 2011. Florence Lagarde

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 11:33

Le consortium Mitsubishi-Isuzu doit développer d’ici 2013 une voiture électrique dotée d’une autonomie de 300 kilomètres environ. Les moteurs seront situés dans les roues.

Lancé en août dernier, le projet SIM-Drive vient d’accueillir deux nouveaux partenaires qui sont Mitsubishi et Isuzu. Le but de ce consortium dirigé par le professeur Hiroshi Shimizu est de développer une voiture électrique de bonne autonomie (300 km) et à coût raisonnable, compétitif face à une voiture thermique. Chaque partenaire, dont des compagnies d’énergie et de communication, mais aussi  Pioneer, a dû investir 221 000 dollars (159 000 euros environ) et déléguer un ingénieur pour travailler sur le projet. En échange, chacun pourra utiliser toutes les technologies développées par SIM-Drive.



La voiture électrique qui sera développée disposera de quatre moteurs situés dans les roues, à la manière de ce que propose Michelin avec son Active Wheel. Des plateformes sont également prévues pour des modèles 2 roues motrices et 8 roues motrices. A la manière de la stupéfiante Eliica déjà développée par M. Shimizu. Elle était capable de descendre le 0-100 km/h en seulement 4 secondes pour 370 km/h de vitesse de pointe.

Plus modeste, le modèle développé par SIM-Drive est attendu pour 2013
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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 16:28
Par Yves Maroselli 26/10/2009
La construction légère fait partie des pistes pour réduire les émissions de CO2 des automobiles. Si l'allégement a toujours fait partie des axes de recherche des constructeurs automobiles, leurs efforts dans ce domaine ont jusqu'ici le plus souvent été noyés sous les contraintes croissantes de sécurité et de confort des passagers. Or, réduction des émissions de CO2 oblige, l'allégement devient aujourd'hui une priorité, d'autant plus nécessaire dans l'optique de modèles hybrides ou purement électriques, qu'il compense la masse des batteries intégrées à leur système de propulsion. L'idée consiste à initier un cercle vertueux : il suffit d'alléger un seul élément d'une automobile, par exemple sa caisse, pour que le reste suive, c'est-à-dire pour qu'il soit possible de réduire la taille et donc la masse du moteur, de la transmission, des freins, des roues, etc., le tout pour un niveau de performances inchangé, des qualités dynamiques améliorées et bien sûr une consommation réduite. Selon Audi, 100 kg de moins sur la balance, c'est environ 10 g/km de CO2 (soit 0,4 l/100 km) d'économies. Or, le concept de construction en aluminium ASF (pour Audi Space Frame) utilisé par la marque depuis 1994 permet, en vertu du cercle vertueux décrit ci-dessus, un allégement global allant de 200 à plus de 400 kg en fonction du gabarit du modèle considéré. Soit des réductions d'émission de CO2 oscillant entre 20 et 40 g/km et correspondant à des gains de consommation significatifs compris entre 0,9 l et 1,7 l/100 km. Plastique et fibre de carbone Pour aller plus loin, comme Volkswagen vient de le faire avec sa L1 biplace en tandem pesant seulement 380 kg et ne consommant que 1,38 l de gazole aux 100 km, il faut passer au plastique renforcé de fibre de carbone. Autrefois cantonné à l'industrie aéronautique ou, pour l'automobile, à l'usage des seuls supercars (McLaren F1, Bugatti EB110 et Veyron, Ferrari F50 et Enzo, Porsche Carrera GT), ce matériau ultraléger voit aujourd'hui son champ d'application s'étendre, grâce à l'abaissement de son coût et au développement de nouveaux procédés de fabrication. Jusqu'ici, la main-d'œuvre et le temps nécessaire à la fabrication d'une coque en fibre de carbone - pose manuelle des tissus, multiples passages en four autoclave - limitaient la production du modèle concerné à un volume confidentiel de quelques dizaines d'exemplaires par an. Le procédé dit « RTM »(pour Resin Transfer Moulding) change la donne en autorisant une large automatisation du processus : un moule chauffant intégrant des injecteurs de résine permet de réaliser en une seule opération d'un peu plus d'une heure des pièces complexes et de grande taille en fibre de carbone. On utilise aussi de simples tissus secs, beaucoup moins onéreux que ceux préimprégnés de résine utilisés dans la méthode traditionnelle. Résultat, un coût global de production divisé par deux - de plus de 10 000 à environ 5 000 euros pour la coque d'un coupé 2 places - à condition que le nombre de pièces à fabriquer permette d'amortir l'investissement élevé du moule chauffant. C'est le pari qu'ont fait Volkswagen avec sa L1, Lexus avec le supercar LFA et McLaren pour la MP4 12C dont les volumes de production prévus avoisinent 1 000 exemplaires par an. PREMIERES IMPRESSIONS L'occasion nous a été donnée de comparer, volant en main, un coupé Audi A5 3.2 FSI Quattro de production avec un prototype d'aspect identique, mais réalisé cette fois en aluminium. La simple lecture des fiches techniques est édifiante : alors que l'A5 rouge en acier est animée par un V6 3,2 de 265 ch, il suffit à la blanche d'un petit quatre-cylindres deux litres TFSI de 211 ch. À cela une bonne raison, sa masse ultralégère de 1 310 kg qui entraîne un rapport poids/ puissance de 5,8 kg/ch. Ce chiffre reste meilleur que celui du modèle classique, certes plus puissant, mais dont les 1 540 kg le font grimper à 6,2 kg/ch. Le prototype en aluminium- Quattro lui aussi - offre des sensations de conduite qui confirment les chiffres. Il se montre à la fois plus agile et vif que le modèle de production sur le petit parcours sinueux à souhait de notre essai. Les 230 kg gagnés l'ont été principalement sur la caisse en aluminium et les ouvrants ( 165 kg), les 65 kg restant découlant notamment du moteur plus petit et des roues plus étroites. Selon Audi, la consommation baisserait de 9,1 à environ8 l/100km, l'émission de CO2 de 214 à moins de 190 g/km.
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LA DEPOLLUTION ou un petit coucou pour COPENHAGUE
omme chacun sait un moteur recrache divers polluants, dont leurs quantités est limitées par des normes. Toutefois elles sont apparues assez tard car les premières directives ne datent que des années 70 suite au choc pétrolier, mais la réduction de la consommation était le premier objectif. Ensuite il faut attendre 1993 pour voir enfin des normes visant à améliorer la qualité de l'air (norme EURO I). C'est d'ailleurs à partir de cette année ou l'on voit apparaître les premiers catalyseurs.

Les normes suivantes en 1996 (EURO II), 2000 (EURO III) et 2005 (EURO IV) ont vu leurs seuils de polluant diminués au fur et à mesure et de nouveaux système de dépollution se sont ajoutés au catalyseur comme l'EGR ou plus récemment le FAP sur véhicule Diesel.(11)(12)

Avant de s'intéresser à ces systèmes, voyons un peu quels sont les polluants du moteur en analysant l'équation chimique de combustion (j'ai simplifié la !) :(15)(19)(25)(18)
J'ai mis en couleurs les différents polluants et le fait que le CO2 soit resté noir n'est pas une erreur. Contrairement à ce que l'on pourrait croire le dioxyde de carbone n'est pas considéré comme un polluant car c'est un produit normal de combustion ! les autres résultent de défaut de combustion.

On trouve donc en polluant :

Monoxyde de carbone (CO) : Provient de l'oxydation incomplète du carburant. Mortelle à partir d'une concentration de 0.3% dans l'air ambiant, il est en outre incolore et inodore.

Hydrocarbure (HC) : Provient de la combustion incomplète du carburant. Ce polluant peut causer des maladies cancérigènes.

Oxyde et dioxyde d'azote (NOx) : Les NOx sont l'addition de l'oxyde (NO) et du dioxyde (NO2) d'azote. Ils se produisent lors de la réaction entre l'oxygène de l'air (O2) et l'azote (N2) de l'air, sous forte pression et température. Ils peuvent causer des maladies respiratoires.

Suies : Ou particules, ce sont en fait des atomes de carbone autour desquels se sont aggloméré d'autres composés comme les HC ou l'H2O. On n'en trouve qu'en Diesel (origine des fumées noires) et l'on commence à en voir en injection directe essence (mais en quantité beaucoup plus faible). La encore des maladies respiratoires peuvent naître de ce polluant.

Ainsi les systèmes anti-pollution que je présenterais plus bas ont pour fonction la réduction du taux d'un ou des polluants ci dessus.
(38)
Apparu en 1993, il a pour principale cible la réduction des HC et du CO. Mais pour pouvoir les supprimer, il faut en fait les transformer. Ainsi cette pièce va donc oxyder ces deux polluants pour les transformer en CO2, et ceci grâce à l'oxygène contenu dans les gaz d'échappement :
Il est le plus souvent monté sous le plancher du véhicule et vers l'avant. Extérieurement, il n'y a rien d'extraordinaire puisqu'il s 'agit juste une enveloppe métallique dont le volume est variables suivant la taille du moteur (voir photo de droite). Mais l'intérieur est composé d'un pain catalytique constitué de matériaux précieux (Platine, Rhodium, Palladium) C'est eux qui permettront l'oxydation des HC et CO.

En revanche le catalyseur a quelques inconvénients :

- Pour être pleinement efficace, il doit travailler avec des gaz ayant une richesse de 1 à +/- 3%. Pour pouvoir contrôler cette richesse, tous les catalyseurs travaillent avec au moins une sonde lambda (sonde permettant d'indiquer au calculateur la bonne richesse du mélange, ce dernier corrigeant donc si nécessaire), située à son entrée. Les derniers véhicules possèdent deux sondes, une à l'entrée et l'autre à la sortie.

- Le catalyseur ne commence à s'amorcer qu'à partir de 250 °C, d'ou sa position assez proche du moteur. Dernièrement on trouve beaucoup de moteurs ayant le catalyseur placé dans le compartiment moteur, juste en sortie du collecteur d'échappement, pour bénéficier de température supplémentaire. En outre la sonde lambda a également besoin de haute température pour fonctionner (d'ailleurs, elles sont pour la plupart, munies d'une résistance chauffante).

- Le pain à l'intérieur du catalyseur, peut induire une contre pression à l'échappement néfaste aux perfos moteur. On se souvient par exemple des 130 ch de la 205 GTI 1.9l qui passèrent à 122 ch en 1993 une fois muni du catalyseur. Aujourd'hui les systèmes d'échappement sont conçu en prenant en compte cet élément, et le retirer n'apportera donc plus un gain en puissance comme autrefois (une perte de perfos peut même se faire sentir).
L'EGR (Exhaust Gas Recirculation) désigne tout simplement la dilution des gaz d'admission avec les gaz d'échappement. Vous avez bien lu, l'utilité ici de refouler à l'admission les gaz brûlés est de réduire la vitesse de combustion du mélange. Ainsi, les températures de combustion baissent tout comme les pression maxi et les Nox diminuent donc eux aussi (les NOx se produisent dans des conditions de pression et de température élevés). Ce procédé est apparu vers 1996 avec l'arrivée de la norme EURO II.

Les gaz sont pris directement dans le collecteur d'échappement et son débit est géré directement par une vanne (dit vanne EGR). Au fur et à mesure de l'évolution des normes, les taux d'EGR n'ont cessés de croître, afin de pallier au niveau demandé en NOx de plus en plus faible. On trouve même des échangeurs EGR (situés donc entre les collecteur d'admission et celui d'échappement) pour refroidir ces gaz et éviter d'atteindre des température trop élevées à l'admission.

En revanche le principal inconvénient de ce dispositif en diesel est le grippage de la vanne dut aux particules rejetées par le moteur. Si la vanne venait à rester ouverte en permanence, une grosse perte de puissance se fera sentir (car bien sur hors du champ de dépollution moteur, la vanne est fermée).

Le FAP (Filtre A Particules), permet comme son nom l'indique, d'éviter de retrouver les suies produit par le moteur Diesel à l'échappement. Sa composition ressemble beaucoup à celui du catalyseur (voir photo du FAP de la Toyota Avensis à droite), à savoir qu'il est constitué d'une enveloppe métallique, avec à l'intérieur un pain, le plus souvent en céramique. Les particules sont donc piégées par ce pain et ne peuvent pas en sortir. En revanche, vous allez vous demander comment vider le FAP une fois qu'il sera rempli de particule. Pas question de le changer à chaque fois comme un vulgaire filtre à huile !

Pour se vider il faut que le FAP atteigne des températures de l'ordre de 400/500 °C afin de brûler les particules filtrées. On peut facilement les avoir en roulant vite (130 km/h suffit par exemple), mais en ville c'est impossible ! Et pourtant il faut bien le vider avant qu'il ne crée une contre pression trop importante, nuisible aux perfos moteur et à la consommation.

Ainsi les constructeurs ont sortis des stratégies permettant d'augmenter les températures échappement à faible charge. Ces stratégies sont activées une fois le FAP rempli (des capteurs de pression entrée/sortie FAP renseignent de l'état du chargement) et permettent donc la régénération (brûler les suies emprisonnées). Le réglage des phases de régénération est particulièrement délicate car il ne faut pas dépasser les 1000 °C sous peine de casse du FAP.

On compte trois manières de décharger un FAP à faible charge :

La post injection seule :

La plus répandue actuellement (cas d'Opel, Renault, …), le principe ici est de créer pendant la phase échappement une injection qui s'amorcera dans le cylindre, et finira dans l'échappement, à l'entrée du FAP pour être plus précis. C'est donc une injection qui s'effectuera bien après le PMH et qui n'apporte aucun couple supplémentaire. Elle crée juste la température nécessaire à l'amorçage du FAP.
En revanche, cette post injection a l'inconvénient " d'arroser " les parois du cylindre et une petite quantité de gazole peut se retrouver dans l'huile altérant donc la qualité de cette dernière.
Toutefois, n'allez pas croire que la consommation de carburant va énormément augmenter ! Un cycle entre deux régénérations peut durer plusieurs centaines de kilomètres, et les quantités injectés sur la post sont très faible (sinon il y a risque de casse du FAP, je rappelle).

La post injection + additif :

C'est la méthode utilisée par Peugeot actuellement. Le principe est le même que précédemment, mais en plus de la post injection, un additif (l'eolys qui est à base de cérium) vient s'ajouter dans le circuit carburant.
Une fois que cet additif atteint le FAP, la température de régénération baisse d'environ 100 °C, ce qui permet donc de limiter les quantités de gazole sur la post injection. Une fois le FAP vide, l'eolys n'a plus accès au circuit carburant et un autre cycle recommence jusqu'à la prochaine régénération.
L'inconvénient de ce système reste quand même la recharge d'eolys à effectuer (3 litres aux 120000 km environ).

Le cinquième injecteur :

Enfin la dernière méthode de régénération ne se trouve qu'à ce jour que sur la Toyota Avensis 2.2 177 ch. Le principe est similaire au précédent mais au lieu de faire de la post injection (dilution du gazole dans l'huile je rappelle), un cinquième injecteur est placé directement en sortie échappement, dans la culasse plus précisément (voir photo).
En phase régénération, il débite donc la quantité de carburant nécéssaire pour atteindre les bonnes températures d'entrée FAP. Cet injecteur n'a toutefois rien à voir avec les quatre autres, puisqu'il n'injecte que sous 10 bars de pression (contre jusqu'à 1800 bars pour ceux du moteur).
Comme principal inconvénient à ce système, je citerais le prix de l'injecteur à un peu plus de 4000 euros ! Vive la garantie constructeur !

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